club de plongée

GALATEE


CERBERE


STAGE DE PLONGEE A CERBERE DU 28/10/2000 AU 01/11/2000

Vu par un plongeur en formation niveau 2 dont l’imagination peut parfois altérer l’image de la réalité .

 

Cerbère, gardienne de l’enfer pour les futurs niveaux 2 et 3, nous a livré une partie de ses secrets. Au pied des Pyrénées et aux portes de l’Espagne, cette petite commune vit principalement du trafic ferroviaire qui est très important. Jusqu’en 1970, beaucoup d’habitants vivaient des métiers de la manutention. A cause de la différence d’écartement, entre les rails français et espagnols il fallait décharger les trains en provenance d’Espagne pour charger les trains en partance pour la France ( " et lycée de Versailles "). Une statue de bronze, représentant une transbordeuse, a été érigée près de la plage pour leur rendre hommage.

Le centre de plongée et notre hôtel (rue des Porteurs) sont un peu éloignés de la gare. De loin le bruit métallique des freins des trains me rappelle le chant des baleines. Malheureusement nous n’avons vu que celles des parapluies.

Une journée pour un plongeur :

6H45 : je me réveille. Le jour n’est pas encore levé. Je reste au lit.

7H00 : le réveil sonne dans la chambre d’à coté .C’est celle d’Anne-Sophie. Elle est très discrète Anne-Sophie , pas son réveil .

7H01 : on entend les doux bruits des préparatifs des niveaux 3 : une porte qui grince, une chaise qu’on traîne sur le carrelage, une armoire qui tombe. Ca me rappelle le déménagement des voisins du dessus l’année dernière. Carol m’a dit que malgré les bouchons d’oreilles, deux oreillers et la radio à tue-tête elle les entendait encore. On a rien dit parce que les niveaux 3, ils sont plus nombreux et plus forts. Ah ! il faut que je vous dise : Carol Istria n’a pas plongé, mais elle s’est occupée de plein de choses très importantes comme des petits gâteaux pour manger après la plongée, de l’apéritif ….

7H25 : j’essaye d’attraper mon mouchoir sur la table de nuit et le fais tomber. Ca réveille Franck.

7H30 : le calme est revenu. Les niveaux 3 sont partis manger. Franck peut se rendormir. Il a l’habitude, il travaille à la poste.

8H00 : réveil (pour ceux qui dormaient encore ) des niveaux 2 ; on se prépare pour aller prendre le petit déjeuner ; rendez-vous au centre de plongée pour les N3.

8H30 : embarquement et départ des N3 pour la plongée.

9H00 : rendez-vous au centre de plongée pour les N2.

9H30 : retour des N3 ; départ des N2 pour la plongée.

10H30 :cours théoriques N3.

11H00 retour des N2.

12H30 : déjeuner ; récits de nos exploits du matin ; le but de nos plongées était essentiellement axé sur la remontée assistée des 20 mètres et 40 mètres pour les N3.

14H30 : rendez-vous au centre de plongée.

15H00 : départ pour la plongée.

16H00 : retour.

16H30 : cours N3 ; retour à l’hôtel pour les autres ; douche pour les plus sales.

19H00 : apéritif sur la terrasse de l’hôtel ; le mardi : dégustation de Banyuls chez un spécialiste près de la plage.

20H00 : dîner .

21H30 : retour à l’hôtel .

21H45 : Franck se couche et prend un livre.

21H48 : Franck dort profondément sur son livre. Il s’est arrêté page 13. Je me rappelle bien du numéro car tout le bas de la page était décalqué sur sa joue le matin.

Bilan de ces 5jours de plongée :

-Franck a perdu son parachute de palier, Wesley et Jacques un tuba.

-Jean-louis et Jacques ont gagné notre estime, s’il en était besoin, à défaut de leur niveau.

-pots en perspective pour tout le monde au retour à Meudon.

Ont participé à ce stage :

Comme élèves N2 :

Wesley Teamplerod

José Do Rego

Jacques Dupuy

Franck Pommier

Et ma pomme

élèves N3 :

Isabelle Guinouard

Anne-Sophie Souriceau

Christophe Dupuis

Jean-Louis Solignac

Olivier Goetschy

Bertrand Desboy

Philippe Villatte

Sylvain Berthelon

Comme encadrants :

Cathou André

Jean Le Kens

Jean-Paul Michel

Doumé Surr

Daniel Issele

François Petit

Et bien sûr Pascal Hariot notre maître à tous.

Merci à tous ces moniteurs qui nous ont supportés pendant ces 5 jours.

En Guest Star : Carol Istria

Deux personnes nous ont manqué : Philippe Perez malade peu avant le départ et Philippe Brun notre responsable technique qui n’a pu se libérer.

 

Bruno Roncière